Les fées

Que sont les fées

Êtres fantastiques de sexe féminin, douées d’un pouvoir surnaturel dit on. Elles apparaissent dans les contes , président aux naissances, font aux enfants des dons précieux ou funestes, conseillent leurs amis, ruinent leurs ennemis, interviennent dans les soins du ménage, fascinent les beaux jeunes gens et les belles jeunes filles et les entraînent au fond des lacs, hantent les bois, les fontaines, les rivières, dansent au clair de lune dans les clairières, chevauchent dans les nuages ou sur les montagnes, mille est une histoires inclus des fées. Les Fées sont souvent charmantes et jeunes, parfois vieilles et édentées, bonnes ou perverses, toujours capricieuses, toujours insaisissables, s’entourant de vague et de mystère, n’aimant point qu’on les poursuive ou qu’on cherche à violer leur secret. Les fées ont un sacré caractère !

Dans les histoires, l’imagination les fées constitue la plus originale et la plus gracieuse des créations mythologiques du Moyen âge, et c’est à elle que les romans de chevalerie doivent une grande partie de leur charme. Mais leur origine est bien plus ancienne. On pourrait même dire qu’elles sont de tous les temps et de tous les pays : Apsaras et Péris, dans l’Inde; Nymphes, Naïades, Moires ou Parques en Grèce et à Rome; Vilas en Serbie; Walkyries en Scandinavie; Brownies en Écosseet bien d’autres endroits.

Les fées en France

En France, La Voie des fées est un lieu-dit que l’on trouve dans les Vosges,

La Fée Polybotte

La fée la plus connue d’entre elles (et la plus crainte) est sans doute la Fée Polybotte, Polybotte était la plus puissante et la plus redoutée. Elle habitait la montagne de Naymont dans une grotte au coeur de la forêt de Martimpré. Elle avait mauvaise réputation, car sa méchanceté s’était exercée à plusieurs reprises aux dépends des paisibles Géromois. Sa laideur physique était proverbiale. Aussi était il rare qu’un habitant, à la recherche de bois mort, osât se hasarder dans les parages de la grotte qui était, affirmait on, le vestibule de son palais.

Un jour, un noble chevalier qui accompagnait le Duc de Lorraine à une chasse à l’ours dans les environs de Gérardmer, s’égara dans l ‘immense forêt.

A la nuit tombante, fatigué, il deçida de passer la nuit dans une sorte de grotte

A peine le chevalier avait franchi le seuil, qu’il se vit soudain enveloppé d’une éblouissante clarté. Dans le fond de la grotte, les rochers semblaient s’entrouvrir sur une salle immense, aux resplendissants murs de cristal. Le sol était recouvert d’un gazon coupé ras, où l’on apercevait des fleurs splendides qui embaumaient l’air d’un parfum capiteux et ensorcellent. Une musique vaporeuse, irréelle, paraissait jaillir des profondeurs de l’antre, sans que l’on pu distinguer les musiciens.

Polybotte invita le chevalier à devenir son hôte pour la nuit. Elle essaya de charmer le chevalier afin qu’il reste à ses cotés pour ne plus être seul

Mais le chevalier refusa et essya de fuir, en fuyant un énorme bloc de glace  se décrocha et il resta prisonnier de celui ci.

Aujourd’hui encore, lorsque l’on s’aventure dans les bois près de Gérardmer, on peut voir, dans la fente de Kertoff, de la glace à n’importe quels moments de l’année. Alors, si vous passez par là, ne vous laissez pas prendre au piège…

Le Jardin des fées

A Lutzelhouse, commune située dans le Val de Bruche se trouve le Jardin des fées, considéré pour certains comme un jeu de la nature les pierres levées à l’entrée du site lui ont fait attribuer une fonction cultuelle. Malheureusement d’importants travaux forestiers ont dénaturé le site

Sur certaines roches d’énigmatiques gravures rondes (sept selon les archéologues), percées d’un trou en leur centre, évoquent un ancien culte solaire.

Dans les parages du Jardin des Fées, il ne faut pas manquer de partir à la découverte de la non moins mystérieuse porte de pierre.

Depuis la Porte de Pierre, le sentier vous mènera vers le Jardin des Fées.

Des rochers portent d’étranges sculptures en forme d’assiette avec un trou central. Ces assiettes sont sculptées au bord des rochers et comprennent une rigole servant de bec verseur. Elles devaient servir de meule ou de pressoir. La tradition populaire dit que les fées utilisaient ces meules pour préparer leurs philtres.

L’origine des fées

Les Fées aurait elles une origine commune? Les uns font remonter l’origine de cette croyance populaire aux Parques et aux Nymphes de l’Antiquité gréco-romaine; les autres aux génies et aux prêtresses druidiques d’autres encore aux Walkyries scandinaves ou aux Péris de l’Asie occidentale. Mais ces opinions paraissent bien exclusives; Cependant l’étymologie la plus vraisemblable du mot fée paraît celle qui la fait dériver du latin fatumfata, destinée. Les fées (Fata) seraient ainsi nos destinées et c’est pourquoi elles sont ondoyantes et diverses, bonnes et mauvaises, c’est pourquoi elles ont les mains pleines de présents à la fois heureux et funestes, c’est pourquoi elles inspirent la crainte instinctive que suscite en nous l’inconnu.

Plus de fées

Citons certaines Fées comme :

la fée Esterelle en Provence, qui guérissait la stérilité des femmes; la fée Abonde, qui, pendant la nuit, répandait les richesses dans les maisons; la dame verte et la fée Aril, qui veillaient, celle-ci sur les chaumières, celle-là sur les prairies de la Franche-Comté.

La plus célèbre était la fée Mélusine, patronne de la maison de Lusignan en Poitou, que l’on représentait moitié femme et moitié serpent.

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